jeudi 31 mai 2007

Danièle Laruelle Traduction Anglais

Contact : danakame (AT) gmail (POINT) com

Danièle Laruelle se définit volontiers comme une dilettante professionnelle.

Pendant dix ans, elle a vécu en Angleterre ou elle a été fermière, cuisinière d'un groupe de rock et nounou, enseignante dans le secondaire, puis à l'Université de Londres et aux Beaux Arts, photographe de théâtre et artiste amateur.

À son retour en France, elle a collaboré à la revue nature Terre Sauvage, produit et présenté des émissions sur France Musique pendant dix ans, traduit et rédigé des monceaux de pochettes de disques, doublé de nombreux interviews, écrit quelques ouvrages en tant que «nègre» (La Nounou du jardin des plantes, Le Peuple singe) ou auteur (Les Chats de Yann Arthus Bertrand), puis elle s’est installée en Bretagne où elle se consacre à la traduction d’auteurs Indiens d’Amérique (Scott Momaday, Linda Hogan, Adrian Louis, LeAnne Howe), de romans populaires féminins allant du sentimental au gothique en passant par le thriller, et, plus récemment, d’ouvrages pour la jeunesse (Les Enfants du Soleil de Scott Momaday, Brise-ciel et Darkwing de Kenneth Oppel, L'Invention d'Hugo Cabret de Brian Selznick, Brisingr de Christopher Paolini).

Depuis toujours, elle aime les histoires, en entendre, en raconter, et jouer avec le langage, ce qui sans doute la prédisposait à traduire de la fiction. Sensible à la musique, elle écoute les textes, leurs rythmes internes, travaille sur le temps, à l’oreille... à l’écrit comme en doublage ou lorsqu’elle sert d’interprète en public à «ses auteurs».

Pour tout savoir ou presque, cliquez ici!



Cécile Lombard Traduction Littéraire

Traductions portugais>français,

anglais>français

Contact : meninaenator(AT)gmail(POINT)com




Ayant eu tôt une véritable passion pour la Grande-Bretagne et sa culture, les courants nouveaux de sa musique, sa littérature ainsi que celle des pays anglo-saxons en général, que ce soit classique ou policière, je suis devenue enseignante en anglais. J’ai commencé à traduire également, pour moi, ou pour des amis à qui je voulais faire partager mes goûts de cette culture. Et comme je me suis trouvée confrontée en très peu de temps à plusieurs méthodes diverses et parfois même contradictoires, je me suis intéressée à la didactique de l’apprentissage des langues vivantes.

C’est ainsi que, à une époque où j’ai éprouvé le besoin de me ressourcer, j’ai atterri un peu par hasard au Portugal après avoir pris un congé. J’y ai trouvé une maison où je me suis installée, et j’ai voulu apprendre la langue cette fois « sur le tas », sans ouvrir jamais ni grammaire ni dictionnaire. Au bout de dix ans - où j’ai travaillé sur place à cultiver des fleurs que je vendais sur les marchés sous forme de compositions de fleurs séchées – je me suis aperçue que je parlais, certes, que je possédais même un vocabulaire tout à fait conséquent, mais que j’étais toujours incapable de lire et d’écrire, comme d’ailleurs la plupart de gens qui m'environnaient.

J’ai donc, pour compléter ma formation, préparé une maîtrise de Portugais après être rentrée en France et avoir repris mon métier d’enseignante. J’ai choisi pour mon TER de traduire un texte classique de la littérature portugaise, à mi-chemin entre le moyen âge et la renaissance, (on ne connaît pas la date de sa rédaction, seulement celle de la première édition, mais il existe des manuscrits bien antérieurs) qui m’intriguait, car je pensais y retrouver la piste des troubadours occitans ; des citations, et aussi des « trucs » d’écriture qui rappelaient les techniques du trobar clus consistant à employer des codes et un système d’annonce aux entendentz , les initiés. Ce travail de traduction s’est accompagné d’un essai d’interprétation du texte, qui a été passionnant pour moi. (On peut trouver ce travail sur http://www.idiocentrism.com/ribeiro2.htm, le site d’un autre mordu de littérature portugaise, John Emerson, Américain de Cleveland.


Faire publier ensuite ce « roman » si énigmatique n’a pas été une mince affaire, mais au bout de quelques années, les éditions Phébus ont accepté de s’y intéresser. Voilà comment j’ai commencé ma carrière de traductrice …



Traductions publiées

Menina e Moça (Phébus 2003), un des premiers "romans" en prose portugais, publié à Ferrare en 1554, oeuvre énigmatique du poète Bernardim Ribeiro. Première traduction dans une langue étrangère.


"... l'amateur trouvera ici une traduction élégante, parfaitement maîtrisée, rendant la pureté cristalline du texte, à l'image de la fluidité de ces cours d'eau qui courent comme des larmes, cette mélodie sans trêve comme tonalité fondamentale de la vie dont parle Cioran à propos de la mélancolie, qui est le ton poignant de l'oeuvre." (Pierre Rivas, La Quinzaine Littéraire, 1/15 avril 2003)

Grand Théâtre : La création annuelle a été confiée au talentueux compositeur geenvois Xavier Dayer, dont le monodrame Mémoires d'une jeune fille triste, adapté de la traduction du livre du Portugais Bernardim Ribeiro, partagera la soirée avec Der Cornet de Frank Martin. (Tribune de Genève, 3 mai 2004)



Le bestiaire inachevé, Anno Domini 1348 (Phébus, 2003), premier roman d'un auteur contemporain, Sérgio-Luis de Carvalho, également médiéviste.

(Nominé pour le prix Amphi, attribué tant à l'auteur qu'au traducteur, en 2003)

"... tout ce livre baigne dans une lumière infiniment douce, infiniment triste, [...] il inspire à l'auteur des pages déchirantes, servie par une traduction savoureuse, et c'est en définitive une superbe histoire d'amour que nous lègue, ausoir de sa vie, le tabellion pestiféré." (Jean Soublin, Le Monde des Livres, 25 juin 2004)



Premier roman d'une jeune auteure, Dulce Maria Cardoso (Phébus 2004) intitulé Campo de Sangue, Le champ du sang, qui fouille les tréfonds d'une âme malade dans un style très personnel.

"Marie si douce écrit là un terrible et magnifique ouvrage, sombre, glacial comme un hiver nucléaire, favorisant un salutaire examen de conscience." (Dominique Aussenac, Le matricule des anges, n°62)





(Métailié, 2006) Un roman assez inclassable et exotique, un conte satirique d'un auteur angolais, dont le narrateur est un gecko.

"... la traduction de ce livre aux registres divers est heureuse, elle coule comme une source. Or, le malaisé dans ce type de romanesque reste le choix d'une tessiture capable de ne pas déraper vers la note fausse." (Claude Michel Cluny, Le magazine littéraire, avril 2006)

José Eduardo Agualusa a reçu le XIIe Prix Indépendent de fiction étrangère (attribué par le quotidien anglais The Independent, en collaboration avec le Conseil des Arts du Royaume uni) pour son roman O Vendedor de Passados (Le marchand de passés).(01/05/2007, la Lettre éd. Métailié)


Second roman de Dulce Maria Cardoso (Os meus sentimentos) - Esprit des péninsules, 2006. Encore plus terrible que le premier.

"... la mal-nommée "Dulce" Maria Cardoso, dont c'est le second opus, excellement traduit par Cécile Lombard, a elle-même perversement chargé la mule. [...] Pour solde de tout compte à rebours narratif, de la misérable histoire d'une vie ratée émane [...] une musique triste mais apaisée qui finalement témoigne de la tendresse qu'éprouve la romancière pour ces pauvres fantoches qu'elle agite tout près de l'oreille du lecteur. (Maurice Mourier, La quinzaine littéraire, 1/15 nov. 2006)



Troisième roman du poète Nuno Judice (La Différence, 2006) plutôt une réflexion sur la fiction en forme de roman policier.

" Le roman ne se présente aucunement comme un polar, mais il en est le comble. Un meurtre a été commis. Le narrateur ne sait rien. Il n'y a aucun indice. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas interpréter l'événement. [...] Mais pourquoi devient-on détective ? Et pourquoi romancier ?" (Vincent Lindon, Libération, 21 sept. 2006)

(Un extrait de ma traduction de ce roman avait été publié dans la revue
Siècle 21 en mai 2005.)



Autres traductions ou articles :

Pour la presse: « La Foire aux Baisés », Pedro Rosa Mendes, « Journal de L’écrivain », Libération, 9 juillet 2005.

Pour l’Université Stendal Grenoble III :

La Geste d’Afonso Henriques, extraits de la Chronique générale d’Espagne de 1344, des Chroniques brèves de Santa Cruz de Coimbra, et du Livre des Lignages du Comte Dom Pedro.
La Légende du Roi Rodrigo, extrait de la Chronique Générale d’Espagne de 1344.
Pedro et Inês de Castro, extraits des Chroniques de Fernão Lopes.
Trovas à morte de Inês de Castro, Garcia de Resende, XVème siècle.


Articles publiés dans des revues :

« La légende de Bernardim Ribeiro : Amours contrariées et folie incurable ? », in Taíra, revue du centre de recherches et d’études lusophones et intertropicales (Université Stendhal-Grenoble 3, n° 11, 2001.

« L’influence de la lyrique d’Oc dans le roman Menina e Moça de Bernardim Ribeiro », in La France Latine, revue d’études d’Oc, Université de Paris-Sorbonne, n° 138, juillet 2004.

« Le Bestiaire inachevé (Anno Domini 1348). Un recueil d’enluminures brouillé par le temps » in Latitudes, revue bilingue, n° 19, décembre 2003.

« Menina e Moça, texte clé de la littérature portugaise », in Latitudes n° 20, mai 2004.

« Maladie d’amour » Coeurs arrachés, de Dulce Maria Cardoso, in Latitudes n° 22, février 2005.

Traductions publiées dans des magazines en ligne sur Internet :

Du portugais au français :

Extraits de :
Soleil opposé (Sol Oposto), Dimiter Ánguelov, recueil de nouvelles.
Brume avec une fleur bleue au milieu, (Névoa com flor azul no meio) Dimiter Ánguelov, recueil de nouvelles.

Trente contes jusqu’à la fin de la vie (Trinta contos até o fim da vida), Dimiter Ánguelov, recueil de nouvelles.

(E-LiterNet Magazine, www.liternet.bg , juin 2005)

Du portugais à l’anglais :

"The Sex of Angels" ("O Sexo dos Anjos"), Juvenal Bucuane (Mozambique), nouvelle.
(Projected Letters, www.projectedletters.com, septembre 2005)


samedi 26 mai 2007

Eric Moreau Traduction Anglais>Français

Pour me contacter: ricomorotrad (AT) gmail (POINT)com

Ma page Web (CV en ligne)

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Un extrait de mon CV en ligne:


Quelques traductions publiées...


Dianne Emley, Un écho dans la nuit (France Loisirs)

Le petit dernier... Un très bon polar américain, d'un auteur inédit en France. Je commence le prochain de la série à la rentrée.






David Baldacci, Le Camel Club (Belfond)

Un excellent thriller sur fond de terrorisme, d'espionnage et de complot de grande envergure. L'intrigue est très bien ficelée – c'est un des ces romans qu'on ne lâche plus une fois qu'on l'a ouvert...

[...] Un excellent thriller, à la mécanique réglée au millimètre, dont les héros un peu amortis nous changent des sempiternels agents secrets jeunes et fringants. (Alexis Liebaert – Marianne)



David Baldacci, L'Heure du crime (Belfond)

La traduction dont je suis le plus fier pour l'instant. J'ai la chance de traduire cet excellent auteur de romans policiers, que je connaissais et appréciais déjà avant.





Un roman où l'on retrouve la très piquante Miss Hildegarde Withers, insitutrice à la retraite et fin limier à ses heures...


Stuart Palmer, Coups tordus à Hollywood (10/18)

Un auteur américain des années 40-50. Des intrigues à la Agatha Christie, en plus caustique et moins guindé. Je viens de boucler la traduction du prochain.


Anne Perry, Esclaves du passé (10/18)

La star, la nouvelle reine du crime. Des légions de fans dans le monde. Des intrigues qui se déroulent dans l'angleterre victorienne, rudement bien ficelées...
prochain...




Val McDermid, Le Tueur des ombres (Le Masque / J'ai Lu)

Un excellent thriller de 600 pages bien denses que j'ai dû traduire en 2 mois et demi. Dur dur, mais ça en valait la peine...



Lynda LaPlante, Royal Flush (Le Masque)

Une histoire de casse du siècle dans la haute bourgeoisie anglaise... Celui-là aussi m'a donné du fil à retordre.


En passant...

Je suis diplômé du Master Pro II de Traduction Littéraire de Paris 7

Plus important, j'ai créé un site consacré à la traduction littéraire.

Je ne pourrais pas m'en passer...

La musique : électro, hip-hop, rock, jazz, musique classique et contemporaine - avant de m'orienter vers la traduction je voulais devenir guitar-hero, une "rock superstar"...
Je me rattrape en cultivant le look...
Quelques recommandations de labels à écouter : Mush Records, Anticon, DefJux, Ninja Tunes, Lex Records - de l'excellent hip-hop électro qui fait bouger la tête.
Ma bande son de tous les jours : The Roots, Themselves, Amon Tobin, Radiohead, Buck 65, DJ Shadow, Deftones, Sage Francis, John Coltrane, Jonas Hellborg, Jeff Buckley, Steve Reich, Alias, Sole, Aesop Rock, The White Stripes, Steve Coleman, RJD2, Bjork, Miles Davis et des centaines d'autres.

La littérature, surtout américaine, et en particulier les romans policiers. Quelques auteurs : John Cheever, James Ellroy, Michael Connelly, Charles Bukowsky, Mark Twain, Norman Mailer, David Baldacci, TC Boyle, Edward Bunker, John Fante, Richard Wright...
Et des Français : Joseph Kessel, Jean Giono, Martin du Gard, Maupassant, rien de très contemporain à part Echenoz et Gailly... En polar : Maurice Dantec, Jean-Claude Izzo, Didier Daeninckx... que du Noir.

L'histoire en général, mais là encore, surtout américaine : en ce moment, je me régale à lire "A People's History of the United States" de Howard Zinn. Tous les Noam Chomsky sont à recommander aussi...

La presse : grâce à Internet, l'accès à tous les journaux français et anglophones est d'une facilité déconcertante. Mes favoris : New York Times, Washington Post, LA Times, Boston Globe, Herald Tribune, Le Monde, Libération, Slate Magazine, USA Today, Guardian Unlimited.

L'informatique : Internet est devenu un outil de travail indispensable pour moi (Google, Grand dictionnaire terminologique, Merriam-Webster Online, Bartleby.com...), mes dictionnaires sur CD-ROM me font gagner un temps fou, et je m'intéresse de près au monde du logiciel libre. Allez donc faire un tour sur le site framasoft.org, et si vous ne connaissez qu'Internet Explorer, essayez Firefox. Les fils RSS me permettent de voir en un coup d'oeil les derniers titres de tous les journaux cités ci-dessus, notamment grâce au programme Netvibes... Et le site de traduction littéraire que j'ai créé, qui me permet de concilier toutes mes passions.

Le cinéma : un petit faible pour les films noirs, Jarmusch, Kubrick, Tim Burton et Tarantino... Des titres : Animal Factory, The Yards, Reservoir Dogs, Heat, Barry Lyndon, Le Pianiste... la liste serait bien sûr trop longue.
Sinon, les séries américaines telles que Six Feet Under, The Shield, 24 Lost, Nip/Tuck et Desperate Housewives.

Les jeux vidéo : il faut parfois se vider la tête... Pour ça, rien de tel qu'un bon Halo ou Splinter Cell !